AcesaCameroun

site d'éducation sexuelle des adolescent
SENSIBILISATION EN DIRECTION DE L'ADOLESCENT

BIENVENUE CHEZ ACESA

ACTIVITÉS D'ACESA

Le travail d ‘ACESA est fondé sur des informations et faits réelles rencontrées en communauté ainsi que des maux qui touchent notre société.

UN PAIR ÉDUCATEUR

est un acteur  communautaire, formé et capable d’apporter à ses pairs des informations fiables en matière de santé et dans le domaine de la toxicomanie. Il doit non seulement  avoir un profil adapté pour jouer pleinement son rôle mais doit disposer en même temps des qualités.

LES PAIRS ÉDUCATEURS D'ACESA SENSIBILISENT LA COMMUNAUTÉ SUR LE VIH/SIDA ET SES MODES DE PREVENTION.

  LES RÔLES D’UN PAIR EDUCATEUR

Le pair éducateur est appelé à :

-Sensibiliser les jeunes sur la consommation des drogues, d’autres stupéfiants, le VIH,  le Sida et de leurs méfaits

– Convaincre et orienter les jeunes vers les services de santé spécialisés disponibles

– Participer aux campagnes de sensibilisation à travers la distribution des affiches, dépliants et autres matériels de sensibilisation

– Convaincre les jeunes à adopter les comportements responsables

– Être un relais entre les jeunes et les autres membres de la communauté

– Animer les séances d’information

– Aider les jeunes dans le besoin à trouver des solutions à leurs problèmes liés à la consommation des drogues et autres stupéfiants

– Produire les rapports des activités, etc.

 LES CONNAISSANCES DE BASE SUR LE VIH/SIDA

Le VIH ou Virus de l’Immunodéficience Humaine est le germe qui cause le SIDA. Le VIH se développe uniquement chez les êtres humains. Il se loge dans certains globules blancs du sang (soldats du corps) et détruit progressivement le système immunitaire de la personne infectée. Le VIH se transmet uniquement par trois voies :

1. La voie sexuelle : Le VIH peut se transmettre lors des rapports sexuels non protégés lorsqu’au moins un partenaire est infecté par le VIH. Le sperme des hommes infectés et les secrétions vaginales des femmes infectées peuvent contenir grande quantité VIH.

2. La voie sanguine : Le VIH peut se transmettre lors de la transfusion sanguine ou de l’utilisation des objets souillés par du sang infecté. le sang des personnes infectées peut contenir une grande quantité de VIH. Si l’objet souillé de sang blesse ou pique une autre personne, le virus va passer à l’intérieur du corps de la personne blessée.

3. La transmission de la mère à l’enfant : Une mère peut transmettre le VIH à son bébé. Le virus se trouvant dans l’organisme de la mère séropositive peut s’introduire dans le corps du bébé pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement.

LES ACTIONS DES MEMBRES DU STAFF

Notre mission : "Promouvoir la santé pour tous"

ACESA à tant qu’organisation à base communautaire travaille à améliorer la santé des personnes vulnérables qui vivent en communauté.

Nous intervenons auprès des orphelins et enfants vulnérables

Les enfants doivent recevoir les meilleurs soins de santé possibles et la meilleure éducation afin que leur croissance sociale soit exponentielle à cet effet, les Case Workers sous la supervision du HIV/Linkage et les recommandations de la FOSA (Formation Sanitaire)visitent les ménages à la recherche des foyers où vivent des orphelins et/ou des enfants vulnérables. Lorsqu'un ménage comprend  des enfants qui ignorent leurs statuts sérologiques et qui ont besoin  d' assistance sanitaire, après que le parent ait donné son accord par un consentement éclairé  nous les référons  dans un district de santé où ils se feront enrôler s'il y'a nécessité ils sont approvisionnés en médicament et après chaque 3 mois, ils vont à l’hôpital  surveiller la variation de leur charge virale ACESA continue jour après à jour à consolider les liens d'amitié avec les enfants qui sont en relation avec l'association

                     GROUPE DE SOUTIEN

Nos Case Workers se sont rendus à l’hôpital HDK pour entretenir un groupe de soutien avec 6 enfants qui ont répondu présent accompagné de leurs parents   l’APS était également présent et a débattu sur “Savoir pourquoi ils boivent des médicaments”. Pour la plus part des enfants on boit pour guérir pour lutter contre le Virus.  2 enfants sur les 6 présents connaissent  leur statut sérologique. 2 autres pensent que c’est la toux, les 2 restants croient qu’ils sont atteints d’une maladie qui détruit leur corps et l’unique moyen de rester  en santé consiste à boire les médicaments

Les différentes recommandations  données aux Case Workers  à l’égard des enfants sont les suivantes :

– Primer les meilleurs

-Se rendre dans les différents domiciles des enfants et s’informer auprès des parents sur le nom du médicament bu par les enfants, comment le consommer et savoir pourquoi est-ce qu’on le boit tous les jours,

– Respectez les heures de prise des médicaments à savoir 06h00, 07h00, 17h00 et 20h00.

-L’importance de savoir lire et d’avoir une montre à ses côtés afin d’honorer l’heure de la prise des médicaments

Après la séance du groupe de soutien, les enfants ont écrits les noms sur les listes de présence et chacun d’eux a reçu les frais de déplacement.

LA LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA

          TEST DE DÉPISTAGE DU VIH/SIDA

Les volontaires d’ACESA sont des jeunes Camerounais qui promeuvent le bien être et la santé au sein de toute la communauté, en effet nous sommes dévoués à réduire considérablement le nombre d’individu infectés par le VIH/SIDA au Cameroun. Nous effectuons des campagnes de dépistage gratuites et volontaire du VIH/SIDA  sans discrimination de sexe, de race ou de religion, nous maximisons l’accès égal et équitable aux services et solutions liés au VIH. Le testing se déroule au sein des populations à risque, autrement dit, les tests de dépistage sont orientés en direction des Usagers de Drogue(U.D) et des Usagers de Drogue par Injection(U.D.I)  chez lesquels on y retrouve plus de 90 % de cas de gens vivants avec le VIH/SIDA. Les consommateurs de drogue font usages des stupéfiants et drogue douce la plus part du temps ignorants  les risques de contamination qu’ils  courent.     

 LES MOYENS DE PRÉVENTION  DU VIH/SIDA 

Parmi les moyens de prévention octroyés par ACESA en communauté  pour éviter de contracter le VIH

nous pouvons citer :

  • Avoir des relations sexuelles protégées.

  • Ne partagez pas des aiguilles ou des dispositifs associés aux drogues.

  • Ne partagez pas votre brosse à dents, rasoir, lime ou tout autre article personnel.

  • Portez des gants si vous soignez une personne porteuse du VIH.    

Et si malgré toutes vos précautions, Vous avez potentiellement été exposé au VIH… Que devez-vous faire? Prophylaxie post-exposition (PPE) Consulter un médecin rapidement, idéalement à l’intérieur de 24 heures (au plus tard 72 heures). Il évaluera les risques et, s’il y a lieu, il pourra prescrire un traitement(trithérapie) pour une période d’un mois. 

    PEUT-ON GUÉRIR DU VIH/SIDA?

Oui, mais c’est rarissime Les traitements antirétroviraux (ARV) sont apparus en 1996. Depuis ils se sont affinés, simplifiés et, surtout, sont devenus particulièrement efficaces. Ainsi, plus de 90% des patients qui sont sous ARV ont une charge de virus indétectable, c’est-à-dire que l’on ne retrouve plus de traces de particules virales circulant dans leur sang. Mais pour autant, le virus n’a pas disparu ; il reste tapi dans des réservoirs, comme certains ganglions. Et dès que le patient arrête son traitement, le virus se reproduit.

LA LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE

        PETITE NOTION SUR LA TUBERCULOSE

La tuberculose est une maladie contagieuse, due au bacille de Koch (souches du complexe Mycobacterium tuberculosis). Cet agent infectieux est transmis par voie aérienne, via des gouttelettes contenant les bactéries et expectorées par la toux des malades. L’inhalation d’un petit nombre de gouttelettes contaminées suffit à infecter un individu. Une personne tuberculeuse non traitée peut infecter de 5 à 15 personnes en moyenne chaque année. Des conditions sanitaires et sociales précaires sont souvent associés à la dissémination de la maladie.

                                                                          DÉPISTAGE DE LA TUBERCULOSE

Près d’un quart de la population mondiale est atteinte de tuberculose latente, mais seuls 5 à 15 % de ces personnes développent les symptômes de tuberculose active. Le risque de développer une tuberculose active est plus élevé chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli (personnes souffrant de malnutrition, diabétiques, porteuses du VIH ou fumeuses). La tuberculose est la première cause de mortalité pour les personnes vivant avec le VIH, chez lesquelles elle est responsable de 30 % des décès. Les personnes séropositives au VIH sont jusqu’à 30 fois plus exposées au développement d’une tuberculose active que les personnes séro

TRAITEMENT DE LA TUBERCULOSE

La tuberculose se soigne avec une combinaison d’antibiotiques

Un long traitement antibiotique

Le traitement standard de la tuberculose repose sur la prise quotidienne d’une association d’antibiotiques pendant six mois.

Quatre antibiotiques (rifampicine, isoniazide, pyrazinamide, éthambutol) sont administrés pendant deux mois, puis deux (rifampicine, isoniazide) pendant les quatre mois suivants.

Chez l’enfant, on utilise trois antibiotiques pendant la première phase de traitement.

Certaines formes de tuberculose extra pulmonaire nécessitent un traitement plus long.

La prise régulière et effective du traitement pendant toute sa durée est essentielle, car elle permet à la fois de guérir le malade, de limiter la période pendant laquelle le malade est contagieux et de prévenir le développement de résistances aux antibiotiques.

En cas de tuberculose multirésistante (résistance à l’isoniazide et à la rifampicine), le traitement est plus prolongé, d’environ 18 à 24 mois.

Des consultations régulières sont nécessaires jusqu’à 18 mois après le début du traitement ; un examen et une radiographie confirmeront la guérison. Après un traitement bien conduit et correctement suivi, la guérison est obtenue dans près de 100 % des cas, sans séquelles.

CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LA DROGUE ET SES MÉFAITS

En dépit de leurs conséquences identiques sur la santé de l’homme, il faut dire que la réglementation en la matière est souple sur la consommation de certaines drogues dites légales ou licites et sévère sur la consommation des autres drogues dites illégales ou illicites. On distingue alors : Les drogues illicites ou illégales Les drogues licites ou légales Les substances psycho actives ou drogues agissent principalement sur le système nerveux central(le cerveau et moelle épinière) En altérant les pensées, les perceptions sensorielles et en perturbant le fonctionnement de certains organes (foie, poumons, reins ….) Leurs méfaits dans l’organisme varient en fonction du type de drogue et de leur mode de consommation. Par exemple les drogues qui sont fumées et injectées atteignent rapidement le cerveau et causent plus de dommages.

SUIVI DE LA PRÉVENTION DU TRAITEMENT DE LA MÈRE A L'ENFANT(PTME

  Le staff ACESA effectue une sensibilisation et une mobilisation communautaire en faveur des femmes enceintes n’ayant pas commencées de CPN(consultation prénatale) référées et reçues dans la FOSA(formation sanitaire) au cours du mois, du nombre de femmes ayant accouchées en communauté et référées/accompagnées à la FOSA pour  la prise en charge au cours du mois, ainsi que du nombre d’enfants nés en communauté retrouvés, référés/accompagnés et reçu à la FOSA au cours du mois. Et enfin le nombre de FE (Femmes enceintes) allaitantes retrouvées en communauté et ramenées à la FOSA au cours du mois.

 

  Des actions de prise en charge à l’intention des femmes enceintes ayant une charge virale élevée sont effectuées. ACESA  va vers la communauté identifier des  femmes enceintes ayant une charge virale élevée(FEC VIH+) pour le lien au taux de Anti-RétroViraux (TARV) dans la FOSA.

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